qui ne pouvaient sortir que de la plus belle action du monde ; ses tantes le pensaient du moins, en le regardant émerveillées de ce bal qu’il se donnait à lui-même. La curiosité les fit descendre, fort heureusement pour lui sans doute, au moment où Griffa, la chatte ordinairement paisible du logis, mais qui miaulait aussi fort qu’il chantait, poussée par l’exemple ou par un instinct de vengeance, s’élançait au visage du danseur et lui plantait ses griffes dans les cheveux, avec autant d’énergie qu’il en mettait à se réjouir. Des cris qui n’étaient plus de victoire appelèrent au secours tout ce qu’il y avait de vivant dans la maison, et ce fut avec bien de la peine, qu’on parvint à détacher les pattes du blanc animal, de la chevelure mêlée et dressée d’horreur du pauvre Édouard.
— Méchante ! criait-il, tu me griffes !
Mais vous pouvez juger de l’étonnement