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PAUVRES FLEURS.

Mon jeune lierre,
Monte après moi !
Dans ta prière
Enferme-toi ;

C’est beau, petite,
L’humble chemin
Où je ne quitte
Jamais ta main :
Car dans l’espace,
Aux prosternés
Une voix passe
Qui dit : « Venez ! »

Tout mal sommeille
Pour ta candeur ;
Tu n’as d’oreille
Que dans ton cœur :
Quel temps ? quelle heure ?
Tu n’en sans rien :
Mais que je pleure,
Tu l’entends bien !