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Page:Desbordes-Valmore - Pauvres fleurs, 1839.djvu/71

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Tes frais chemins et tes colombes,
Les veux-tu jeunes comme toi ?
— « Si mes chemins n’ont plus de tombes,
Oh ! oui, mon Dieu ! rendez-les moi ! »

Reprends-donc de ta destinée
L’encens, la musique, les fleurs,
Et reviens, d’année en année,
Au temps qui change tout en pleurs :
Va retrouver l’amour, le même !
Lampe orageuse, allume-toi !
— « Retourner au monde où l’on aime…
Ô mon Sauveur ! éteignez-moi ! »