Page:Desbordes-Valmore - Poésies inédites, 1860.djvu/129

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 119 —

Un jour, forçant le voile où gémissait sa voix,
Il emporta le timbre et s’enfuit dans les bois.

La jeune fille.

Après ?…

La mère.

Après ?… L’enfant rêveur n’aima plus qu’en silence,
Cherchant toujours le saule où l’oiseau se balance.

La jeune fille.

Et la mère ?

La mère.

Et la mère ? Suivit, tendre et pareille à moi,
Son doux enfant muet et charmant comme toi !


Séparateur