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Quand j’aurai de la mémoire,
C’est moi qui tiendrai la clé,
Veux-tu, de la grande armoire
Où le linge est empilé ?
Nous la polirons nous-mêmes
De cire à la bonne odeur ;
Ô maman, puisque tu m’aimes
Je suis sage avec ardeur !
Nous ferons l’aumône ensemble
Quand tes chers pauvres viendront.
Un jour, si je te ressemble.
Maman ! comme ils m’aimeront !
Je sais ce que tu vas dire ;
Tous tes mots, je m’en souviens.
Là, j’entends que ton sourire
Dit : « Viens m’embrasser ! » Je viens !