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LE DÉPART.

sans résistance ; l’autre se débattait en gémissant. Ernest n’entendit pas, il poursuivit : — Afin de te préserver à toujours d’un roman qui n’est pas racontable, car c’était un vrai roman que cette tendresse obstinée, j’ai reporté Folly chez madame Denneterre ; il est au mieux dans la maison ; la mère le captive et l’éblouit, la charmante Nérestine le fait rire et danser ; nous n’avons plus rien à redouter de lui.

— Eh bien ! dit brièvement Georgina, dont la respiration s’embarrassait, et qui venait de frissonner au nom de Folly et de Nérestine.

— Eh bien ! ma sœur, tandis qu’ils se marieront, marie-toi, mon ange, je t’en prie ! J’ai un peu d’espoir dans le nom de ton nouveau prétendant qui choisit bien