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L’AURORE.

elle en cachant sa honte sur le sein mouillé, mais brûlant de Camille.

— Grâce pour tous trois ! interrompt Ernest qui voulut aussi se confesser à l’heure ou tout se pardonnait.

— Dis-lui donc que c’est moi seule, Ernest, mais que je voulais mourir pour m’en punir.

— Ma foi, ma sœur, puisque tu ne veux de coupable que toi, répond-il en la regardant prête à s’évanouir d’une impression si tendre et si profonde, tu auras la générosité de tout réparer.

— Comme vous voilà faits, messieurs ! dit madame Nilys presque accourue au bruit de cet événement.

— Nous sommes en habits de noce, ma tante, répliqua Ernest ivre de joie, en embrassant sa bonne tante, et la faisant val-