Page 7, l. 14. — Cf. Ogier, Apologie, p. 150.
Page 8, l. 15. — Cf. ib., p. 125. « Artifice et dexterité de M. de B…, qui sans se departir des termes qui sont dans la bouche de toute la Cour, et n’en recevant aucun que l’usage ne luy donne, sçait representer le bien et le mal en son extremité : ce qui est presque impossible à faire si nous n’avons recours à nos peres, ou à nos voisins, et ne parlons par consequent un langage ou trop vieux ou trop nouveau. »
Page 8, l. 29. — Cf. ib., p. 133 : « Car soit que l’on considere les richesses de l’elocution, soit qu’on ait esgard à la nouveauté des inventions, ou à la force des pensées, soit qu’on cherche cette Grace, et cette Venus qu’Apelles inspiroit en ses tableaux, et que les Italiens nomment le je ne scay quoy, qui est l’aveugle qui ne remarque tout cela dans la plus courte de nos periodes ? »
Page 9, l. 8. — Cf. ib., p. 151-154, sur « les Lettres » qui comme genre valent des Harangues et des Livres ».
Page 9, l. 19. — Cf. ib., p. 122-123 : Nestor, Ménélas et Ulysse dans Homère sont cités comme représentant les trois principaux genres d’éloquence.
Page 10, l. 3. — Cf. ib., p. 127 et 128 : Ogier cite Isocrate, Dion Chrysostome, Philostrate, Maxime de Tyr, Libanius.
Page 10, l. 21. — Cf. ib., p. 156-158 : « Pour moy, ie ne sçaurois m’imaginer que nous soyons obligez ni de loüer le vice, quand il est en autruy, ni de ne loüer pas la vertu, si elle est en nous… Vn des prîncipaux effets de la magnanimité consiste en vne genereuse et libre declaration de ce que nous sommes. »
Page 11, l. 31. — Balzac dédia à Monsieur des Cartes, vers la même époque (1627-1629), trois pièces qui font partie des Dissertations chrestiennes et morales (t. II, p. 308-319 des Œuvres de Balzac, 1665) sous les titres : V. Le Sophiste Chicaneur. VI. Le Chicaneur convaincu de faux. VII. La dernière objection du Chicaneur refutée. Ce chicaneur est le P. Goulu. — La lettre de Descartes fut communiquée par Balzac à Chapelain, le 22 avril 1637 : « Je vous envoye un jugement qu’il fit de mes premieres lettres, stilo, ut aiebat, Petroniano. » (Œuvres de Balzac, t. 1, p. 745). Chapelain répond le 31 mai 1637 : « J’ay leu avec un extreme plaisir l’éloge latin qu’il a fait de vos premieres lettres, et quoy que son stile en cette langue ne soit pas le nostre, je croy, pour le peu que je m’y connois, qu’on ne le sçauroit blasmer de barbarie, et qu’il y a beaucoup de gens qui se passeront d’une aussi bonne expression que la sienne : surtout il me paroit candide et judicieux, et, outre la raison du bien qui y est dit de vous, qui ne peut que me plaire extremement, je vous avoue que j’y trouve encore dans la façon de le dire assez de grace pour l’estimer fort, quand ce ne seroit pas de vous qu’il parleroit… P. S. Je garderay soigneusement le jugement latin de M. Descartes et ne vous