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Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/130

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de bon, il en ſera meilleur lors qu’on ne l’aura point attendu, & le retardement ne degouſtera perſonne. Pour moy ie me trouue ſi bien icy, que ie ne penſe pas en partir de long-temps. Ie vous prie de m’aimer, comme ie croy que vous faites, & de me croire comme 5 ie ſuis…


VIII.
Descartes au P. Gibieuf.
18 juillet 1629.
Autographe, Londres, British Museum, MS. Egerton, 19, f. 25.

Lettre probablement écrite de Franeker, sur papier vergé, grand format, portant un cachet de cire rouge, brisé, aux initiales R. C. — Elle a été publiée (Œuvres inédites de Descartes, t. II, 1860, p. 1-3) par Foucher de Careil qui a lu Oslier comme nom du destinataire ; sa conjecture « Bérulle » (p. 239) n’est pas plus heureuse.

        Monſieur & Reuerend Pere,

L’honneur que vous me faites de vous ſouuenir de moy m’oblige beaucoup plus, que ne vault tout le ſeruice que i’aurois pû rendre a Monſieur le Reuerend Pere de Sancy, ſi i’auois eſté aſſés hureus pour ſcauoir pluſtoſt qu’il auoit vn’affaire au Parlemant de Rennes. 5 Mais ſans doute elle ſera terminee auant que vous receuiés celle cy, puiſqu’il y eſt allé ſi fort en diligence, car voicy la fin du ſemeſtre. Toutefois ſi par hazard il eſtoit remis au ſuiuant, ie vous enuoye vne lettre pour mon Pere ; i’en penſois eſcrire encore a 10