Aller au contenu

Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/261

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

vt hic vbi mulliplicatio per 6 ejl ratio finita, quœ nihil atîinet ad infiniîum. Et de plus, quelle raifon auonsnous de iuger fi vn infini peut eflre plus grand que l’autre, ou non ? vu qu’il cefferoit d’eftre infini, fi 5 nous le pouuions comprendre. Conferués-moy l’honneur de vos bonnes grâces. le fuis

Voftre très humble & très

affectionné feruiteur, descartes.

D’Amftredam ce 1$ Auril \6jo.

10 le ne partiray pas encore d’icy de plus d’vn mois.

A Monjieur

Monjîeur le Reue nd Père Marin

Mercenne de l’ordre des

Minimes, a leur couuant

’5 de la place Roy aile,

A Paris.

Le voyage annoncé en post-scriptum est celui d’Angleterre que Descartes projetait dès le 4 mars (voir plus haut p. 125, 1. 19) et qu’il différa successivement (cf. p. i3o, 1. 2). Il finit probablement par y renoncer pour ne pas se trouver absent lors du voyage que Mersenne fit lui-même dans les Pays-Bas pendant l’été de i63o.

6 Ie fuis] derniers mots du texte de Clerselier.

XXII.
Descartes a Mersenne.
[Amsterdam, 6 mai 1630.]
Texte de Clerselier, tome I, lettre 112, p. 504-506.

L’exemplaire de l’Institut porte la note « Cette lettre, jusqu’au troisième alinéa, est de M. Descartes écrite au P. Mersenne. Je la