Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/291

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Page 173, l. 26. — Gassend à Peiresc, 8 oct. 1630 : « M. de Marcheville est tousjours dans le dessein de partir en novembre… Je ne vous escry point d’autres nouvelles… Il faudra attendre que je sois en Levant… » (Lettres de Peiresc, IV, 245). Le comte de Marcheville, nommé ambassadeur du roi à Constantinople, ne partit qu’en juillet 1631, accompagné de quelques savants, en effet ; mais Descartes n’en fut point, ni Gassend non plus.


XXVI.
Descartes a Mersenne.
[Amsterdam, 25 novembre 1630.]
Texte de Clerselier, tome II, lettre 103 milieu, p. 460-470.

Le commencement et la fin de ce morceau sont marqués, sur l’exemplaire de l’Institut, par les annotations suivantes : « Autre lettre à Mersenne, 1630 » — « icy finit le fragment », inscrites au quatrième et au dixième alinéa d’une lettre sans date et sans nom de destinataire. Ces déterminations paraissent seulement conjecturales ; mais le début ci-après permet de placer, sans conteste possible, la présente lettre immédiatement après le n° XXV. D’autre part, en comparant le cinquième alinéa avec le début de la lettre XXIX, qui est du 2 décembre, on peut fixer la date à huit jours auparavant, soit au 25 novembre.

Ie vous aſſure que tant s’en faut que i’aye témoigné au ſieur (Beecman) que vous m’euſſiez parlé de luy, qu’au contraire i’ay taſché de luy en oſter tout ſoupçon ; car ie ne luy mande point du tout qu’on m’ait 5 rien dit de luy, ſinon que ie mets en ma premiere lettre[1] : Muſicam a te meam ſuperiori anno repetij, non quod indigerem, ſed quia mihi dictum erat, te de illa

  1. Voir plus haut, p. 155, l. 8 — p. 156, l. 2. Clerselier ne donne encore ici que la version française, de même que pour les mots sur lesquels insiste Descartes dans la phrase suivante, et que pour les citations de la seconde lettre.