Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/362

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

248 Correspondance. h, 3 4 3.

font le fon; mais fi par impoffible cela fe faifoit, l'ar- chet feul rendroit le mefme fon que les cordes.

6. le ne voy point que la pierre qu'on a iettée, fe puiffe mouuoir plus ville, ny mefme du tout fi vifte, que la main qui la iette. 5

le ne vous fçaurois dire quand ie vous enuoyeray mon Monde ; car ie le laiffe maintenant repofer, afin de pouuoir mieux connoiftre mes fautes, lors que ie le voudray mettre au net. le m'en vais paffer cet efté à la campagne; fi vous m'écriuez, ie vous prie d'ad- »o drelîer vos lettres à M le fuis,

Mon R. P.

��Page 245, 1. 3. — Les mots nullum non problema soluere (1. 10 et 19) sont les derniers de l'ouvrage de Viete : In Artem Analyticam Isagoge, imprimé en 1591 et réédité en 1624. Mais le livre d'Analyse envoyé à Des- cartes doit être le traité posthume : Francisci Vietœ ad Logisticen Spe- ciosum Nota? priures, annoté et édité par Jean de Beaugrand (Paris, Guil- laume Baudry, i63i). Cf. p. 245, 1. i3 « les auteurs ».

P. 245, 1. 21. — Gassend à Scheiner, Paris, i3 av. i632 : a Quas ad me » literas dedisti, ...cum exemplo tuae Pantographices accepi ante paucos » dies. Intexuisti quam Parheliorum descriptionem rogaueram : grates » ob id refero summas, ac simul i;stor Superos, nihil mihi potuisse nun- » ciari iucundius, quam te fuisse priorum quoque Parheliorum obserua- » torem. Hactenus nempe id ignorabam, adeo vt propterea non potueris » debito cum elogio in Commentariolo meo nominari... Est vero cur » Opusevulges; cum ex adiunctà posteriorum Parheliorum descriptione » is habendus sis, quo nemo plures simul Soles in hune diem obseruauerit. » Liber tuus de Maculis Faculisque solaribus ad manus meas nondum » peruenit... » (Gass. Op., VI, 47-8). Dans une lettre postérieure à Naudé, du 1 1 mai i632, Gassend annonce qu'il vient enfin de recevoir et le livre De Maculis et cet exemplaire des Parhelies. Le livre doit être la Rosa Ursina de Scheiner (Bracciano, apud Andream Phœum, i63o), plutôt que les lettres De Maculis de 1612, publiées sous le pseudonyme d'Apelles latens post tabellam, qui avait frappé Descartes (voir plus haut, page 23, 1. 25-26). Quant aux observations des parhelies (Frascati, 20 mars 1629,

11 M. ..] Monfieur.

�� �