262
��Correspondance.
��II, 3 4 6-Ï47-
��le ne doute point que û M. F(errier) a fait voir les lettres à quelqu'vn, qui entende le moins du monde les Mathématiques , qu'il n'ait très-facilement, | com- pris, comment ie mefure l'angle de refradion a . Et ie feray bien aife de fçauoir fi ledit fieur F(errier) ou quelqu'autre trauaille à mettre en exé- cution l'inuention des lunettes, & ie defirerois qu'ils en vinffent à bout.
le croy qu'on ne doit attribuer ce grand interualle qui eft entre le troi- fiéme & le quatrième trou d'vn Ser- pent, qu'au biais dont il eft plié, & que la diftance de ces trous doit eftre me- furée par les perpendiculaires , qui tombent du centre de chaque trou, fur vne ligne droite tirée d'vn des bouts de cet infiniment iufques à l'autre. Ce que ie vous auois mandé de la raifon de 5 à 8 b , ne confifte pas en ce qu'on puiffe reprefenter cette mefme raifon par quelqu'autre nombre plus petit ou plus grand ; mais en ce que lors qu'on entend quelque fon, on entend auffi naturellement la refo- nance d'vn autre fon, qui eft plus aigu d'vne oétaue , & ainfi lors qu'on entend le fon de deux cordes, dont l'vne contient 8 parties & l'autre $ , et ainfi qui font la sexte mineure, on entend par mefme moyen la re- fonance de la moitié de la corde 8, qui eft 4 & qui fait vne tierce d majeure auec la corde.
a. Lettres XI et XIII, notamment pages 63 et suiv.
b. P. 255,1. 17.
c. octaue] 8. Clers.
d. tierce] 3. Clers.
���10
��i5
��20
��»S
�� �