270 Correspondance. 11,349.
XLIX.
Descartes a Mersenne.
[Deventer, fin novembre 1 633 . ] Texte de Clerselier, tome II, lettre jb fin, p. 349-35i.
Ce fragment, rattaché à tort par Clerselier à la lettre précédente, a fait certainement partie de celle dont Descartes parlera, le i5 mai 1634, comme écrite vers la fin du mois de novembre, et perdue en route.
. . .l’en eftois à ce poinct., lors que i’ay receu voftre dernière de l’onziefme de ce mois, & ie voulois faire comme les mauuais payeurs, qui vont prier leurs créanciers de leur donner vn peu de delay, lors qu’ils fentent approcher le temps de leur dette. En 5 effet ie m’eftois propofé de vous enuoyer mon Monde pour ces eftrennes 3 , & il n’y a pas plus de quinze iours que i’eftois encore tout refolu de vous en en- uoyer au moins vne partie, û le tout ne pouuoit eftre tranfcrit en ce temps-là; mais ie vous diray, que 10 m’eftant fait enquerir ces iours à Leyde & à Amfter- dam, fi le Sifteme du Monde de Galilée n’y eftoit point, à caufe qu’il me fembloit auoir apris qu’il auoit efté imprimé en Italie l'année paffée, on m’a mandé qu’il eftoit vray qu’il auoit efté imprimé, mais que tous les 15 exemplaires en auoient efté brûlez à Rome au mefme temps, & luy condamné à quelque amande* : ce qui m’a fi fort eftonné, que ie me fuis quafi refolu de brû-
a. Voir p. 268, I. 18.
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