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Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/403

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", 35 4 . LUI. — Avril 16^4. 289

qu'autre femblable. l'apprendrai volontiers l'hiftoire des Longitudes de M. Morin*, & s'il eft capable de mettre l'Aftrologie en quelque eftime parmy les gens de Cour. le vous prie de me tenir en vos bonnes grâces, & de me croire,

Page 286, 1. 10. — L'expression « quasi plus y répondre » ne doit pro- bablement pas faire supposer que Descartes continue ici une discussion commencée dans une lettre immédiatement antérieure et qui serait perdue. Elle peut même se référer simplement à un débat du temps où Descartes était encore à Paris. Mersenne venait sans doute de lui envoyer ses Questions Harmoniques (Paris,' Villery, 1634; achevé d'imprimer I er déc. i633).*Dans la Question II (p. 80-84) : " -^ sçauoir si la Musique » est vne science, et si elle a des principes certains et évidens, » il est dit « . . . l'on n'a pas encore démontré que la raison de la quinte soit de » 3 à 2, et l'on rencontre d'excellens Géomètres qui composent très bien » en Musique, qui nient toutes les raisons des consonances et des dis- » sonances que les Pythagoriciens, Euclide, Ptolemée, Boece, Zarlin, Sali- » nas et les autres ont expliquées, et qui croyent que les raisons de tous les » degrez et interualles sont inexplicables, ou sourdes et irrationelles ; car > ils maintiennent que tous les tons et les demy-tons sont égaux : que trois » ditons font l'octaue iuste; que la quinte superflue n'est point différente » de la sexte mineure ; que la fausse quinte et le triton sont vne mesme » chose; que la pratique et la composition de la Musique est beaucoup » meilleure ou plus aisée en suiuant l'égalité des tons et des demy-tons » qu'en vsant de la théorie qui met leur inégalité; et finalement que les » consonances et les degrez qui se font sur les luths, les violes et les » autres instrumens, et quant et quant que les oreilles, tesmoignent ceste » égalité. » Suit un long Discours sceptique sur la Musique (p. 84- ro6), adressé à Mersenne par La Mothe le Vayer, comme le confirme une lettre de Gassend à Peiresc du 9 mars 1634. (Lettres de Peiresc, i8 9 3, t. IV, p. 472.)

P. 287, 1. 11. — Les Récréations Mathématiques sont un ouvrage paru à Bar-le-Duc en 1624, sous le pseudonyme de Van Etten, et dont l'auteur est le jésuite Jean Leurechon. Cet ouvrage avait eu un grand succès, et Mydorge, en i63o, avait publié un Examen du livre des Récréations Mathématiques et de ses problèmes. Il esta peine utile de remarquer que si l'expérience avait été réellement faite, on aurait observé une chute du projectile avec déviation vers l'est, par suite du mouvement de rotation de la terre. — Sur les offres d'expériences, voir plus haut, p. 25 1, 1. i5.

Page 287, 1. 22. — La négation de Descartes semble porter moins contre le principe de l'indépendance de l'effet de la pesanteur et du mouvement Correspondance. I. 37

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