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��} 02 Correspondance. h, 363.

ficie du vaze deuroit occuper la place d'vne autre goutte d'eau, & celle-cy d'vne autre, en montant le long du tuyau ABC, iufques a ce que la dernière occupaft la place qui feroit laiffée par la première, vers D. Mais pource que la fuperficie de l'eau, qui eft dans le vaze A, eft fuppofée plus baffe que l'ouuerture D, fi cela fe faifoit : i° il y auroit plus grande quan- tité d'eau qui monteroit depuis A iufques a B, qu'il n'y en auroit qui defcendift depuis B iufques a D. C'eft pour quoy il ne fe fait pas. 2° Et toute l'eau qui eft dans la capacité du vaze C, ne preffe point du tout celle qui eft vers le trou D, car chafque partie de cete eau eft appuiée fur la partie du fonds de ce vaze qui eft directement au deffous d'elle.

le n'en efcris pas dauantage, car ie m'endors & ie > 5 fuis, Moniteur,

Voftre très humble & très affectionné feruiteur,

\ DESCARTES.

Du 2 Iuillet 163.. 20

A Monfieur Reineri, profeffeur en philofophie

A Vtrecht.

1 du vaze] de ce vafe. — 4 la après iufques a D. — 10 : 2 ont. première] celle qui eft. — 7 : i°] — i3 du fonds om. — 14 d'elle] om. — 9 qui defcendift, transp. dernier mot de Clerselier.

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