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Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/427

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LVIII.
Descartes a Morin.
[Amsterdam, sept, ou oct. 1634.]
Texte de Clerselier, tome I, lettre 57, p. 184-185.

Sans date dans Clerselier. Mais il s’agit du livre suivant : Longitudinum terrestrium necnon cœlestium nova et hactenus optata scientia, etc., auctore Joanne Baptista Morino (Parisiis, apud Joannem Libert, 1634. Privilège du 20 mai 1634, dédicace à Richelieu du 26 juillet). Trois autres volumes parurent : le 2e en 1636 (dédicace 1er janv.) ; le 3e en 1637 (achevé d’imprimer 10 nov.) ; le 4e en 1639 (achevé d’imprimer 3 janv.). Le premier volume ne donne pas l’achevé d’imprimer ; mais on en suit l’impression dans des lettres de Mersenne à Peiresc, 14 mai, 2 juillet, 24 août 1634 ; à cette date, elle est terminée (Correspondants de Peiresc, fasc. XIX, Paris, Picard, 1894, p. 82, 86, 106). D’autre part, une lettre de remercîment de Gassend à Morin, pour son livre, est imprimée entre deux autres du 6 sept, et du 30 oct. 1634. La lettre de Descartes est sans doute à peu près de la même date, sept, ou oct. 1634.

Sur la question des longitudes, et sur les prétentions de Morin, voir plus haut, p. 289, l. 2 et note, p. 291.

Monſieur,

I’ay receu le beau liure que vous m’auez fait l’honneur de m’enuoyer, & ie penſe auoir d’autant plus de ſujet de vous en remercier, que ie l’ay moins merité ; car ie n’ay iamais eu occaſion de vous rendre aucun ſeruice qui vous dûſt conuier à auoir cette ſouuenance de moy. Il eſt certain que la peine que vous auez priſe pour trouuer les longitudes, ne merite rien moins qu’vne recompenſe publique ; mais pource