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}}8 Correspondance. 11,537.

LXVI.

Descartes a Mersenne.

[Leyde, mars i636.]

Texte de Clerselier, tome II, lettre m, p. 537-529.

Sans nom ni date dans Clerselier. Mais, comme c'est une réponse à une lettre du 18 janvier, reçue depuis cinq semaines environ, elle est certainement de mars, et de 16 36; car en mars i635, la Diop- trique n'était pas prête encore pour l'impression, et les Météores n'étaient même pas composés, tandis qu'en mars i63j , tout ou presque tout était imprimé déjà. Enfin, elle a été écrite à Leyde (voir la lettre suivante, du 3i mars i636), où Descartes était venu pour s'entendre avec les Elqeviers ou quelque autre libraire.

Mon Reuerend Père,

Il y a enuiron cinq femaines que i'ay receu vos dernières du dix-huit Ianuier, & ie n'auois receu les précédentes que quatre ou cinq iours auparauant. Ce qui m'a fait différer de vous faire réponfe, a eflé que 5 i'efperois de vous mander bien-toit que i'eftois occupé à faire imprimer. Car ie fuis venu à ce deflein en cette Ville*; mais les (Elzeuiers) qui témoignoient aupara- uant auoir fort enuie d'eflre mes libraires, s'imagi- nans, ie croy, que ie ne leur échapperois pas lors qu'ils 10 m'ont veu icy, ont eu enuie de fe faire prier, ce qui ell caufe que i'ay refolu de me pafler d'eux*; & quoy que ie puiffe trouuer icy affez d'autres libraires, toutes- fois ie ne refoudray rien auec aucun, que ie n'aye receu de vos nouuelles, pourueu que ie ne tarde point 1 5 trop à en receuoir. Et fi vous iugez que mes efcrits

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