dront prendre la peine de n’auertir des deffauts qu’ils y auront remarquez, m’obligeront extremement, principalement s’il leur plaiſt de permettre que ma réponſe puiſſe eſtre imprimée auec leur écrit, afin que 5 ce que i’auray vne fois répondu à quelqu’vn, ſerue pour tous. Enfin ie vous remercie de tous vos ſoins, & ſuis,
Lettre publiée pour la première fois par l’abbé G. Monchamp, Isaac Beeckman et Descartes, p. 22 (brochure, Bruxelles, 1895), sur les indications de D. J. Korteweg.
En paſſant par cete ville au retour d’vn voyaſge ou 10 i’ay eſté plus de ſix ſemaines[1], i’y ay trouué la lettre que vous auez pris la peine de m’eſcrire, par laquelle i’apprens les triſtes nouuelles de la mort du Sr Beeckman[2], lequel ie regrette, & ie m’aſſeure que comme ayant eſté l’vn de ſes meilleurs amis vous en aurez eu 15 de l’affliction. Mais, Monſieur, vous ſçauez beaucoup mieux que moy que le tems que nous viuons en ce monde eſt ſi peu de choſe a comparaiſon de l’eternité,