} 82 Correspondance.
complimens euflent deu eftre contez pour autant de paroles perdues, & ie nay pas laiffé d'eflre toufiours paffionement, Moniteur,
Voftre très humble & très fidèle feruiteur,
DES CARTES.
De Hollande, ce 14 Iuin 16^7.
Page 38i, 1. i,3. — Balzac connaissait déjà la publication de Descartes. Il écrivait à Chapelain, le 22 avril 1637 : « Je suis bien aise que le livre de » M. Descartes vous ait plu, et je ne doute plus de la solidité de sa doc- » trine puisqu'elle a eu vostre approbation. » [Œuvres de Balzac, 1 665, 1. 1, p. 745). Chapelain répond à Balzac, le ? 1 mai 1637 : « Au reste, ce que » je vous avois mandé de prendre la peine d'escrire un mot de conjouis- » sance à M. Descartes sur le succès de la publication de ses ouvrages,
- > s'entendoit tousjours conditionnellement et sans faire de violence aux
» vœux si solennels que vous faites dans vostre dernière lettre françoise >> de ne plus escrire à qui que ce soit de deux ou trois ans. » [Lettres de Jean Chapelain, lmp. nat., 1880, t. I, p. i52-i53).
��LXXIX.
Descartes [au P. Noël].
[Leyde, 14 juin 1637.] Texte de Cleijelier, tome II, lettre 78, p. 356.
Sans date dans Clerselier, et avec cette indication : « A vn Reue- rend Père Iesuite ». L'exemplaire de l'Institut ajoute : « Ecrite le » 1 5 juin 1637. Voyez-en les raisons dans le nouveau cahier, p. 26.» Le i5 était un lundi, jour de courrier; mais Descartes a sans doute expédié le même jour toutes ses lettres d'envoi, le dimanche 14, comme l'indique la lettre précédente à Balzac. Il s'adresse ici à un Jésuite, qui avait été son maître en Philosophie au Collège de La Flèche. Or Descartes eut pour professeur en titre, pendant ses trois
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