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Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/572

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4$8 Correspondance. m, us.

ie voudrois m aller rendre pour huit iours auprès de vous, afin de vous en faciliter l'entrée; mais vous vous la pourrez afTez ouurir de vous-mefme, & ie me promets que vous ne plaindrez point par après le temps que vous y aurez employé. C'eft vn traitté que ie n'ay 5 quafi compofé que pendant qu'on imprimoit mes Météores, & mefme i'en ay inuenté vne partie pendant ce temps-là a ; mais ie n'ay pas laiffé de m'y fatisfaire, autant ou plus que ie ne me fatisfais d'ordinaire de ce que i'écris. Mon neueu b eft heureux de vous auoir 10 pour Maiftre, & ie fuis,

Mon R. P.

Voftre tres-humble & tres-acquis feruiteur, descartes.

��XCIV.

Descartes a [Octobre 1637.

��***

��Texte de Clersclier, tome III, lettre 27, p. 1 16-1 17.

Sans nom ni date dans Clerselier. Le destinataire parait être un gentilhomme, faisant profession des armes, s'occupant de mathéma-

a. Voir plus haut, p. 342, l'éclaircissement sur p. 340, 1. 12.

b. Descartes avait alors comme neveux deux fils de son frère aîné : Joa- chim de Kerleau, né sans doute en 1626, et Pierre de Montdidicr, dont il fut parrain, le 22 janv. 1628; plus un fils de sa sœur, François Rogier du Crévy, né sans doute en 1622. Il s'agit probablement du dernier, qui, deux ans plus tard, à sa sortie du Collège, viendra à Paris, où son oncle le chargera de ses petites commissions; « mon neueu, qui est fils de ma sœur du Creuis », 'dira-t-il à Mersenne dans une lettre du 16 octobre i63q.

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