VIII Avertissement.
La seule remarque, relative aux lettres de Descartes, qui se trouve sur ce brouillon et qui n'ait pas été reproduite sur la minute, est qu'il y aurait une lettre double, portant pour sa partie française le n" 5o, et pour sa partie latine, le n° 5t ; d'autre part le n° 52 est donné comme étant une copie du n" 5 1 . La minute indique seulement que le n" 5i et le n" 52 repré- sentent une même lettre latine ', l'un d'eux étant l'autographe de Descartes, l'autre une copie.
Il s'agit d'une lettre à Mersenne du io avril 1646. La partie française est la lettre Clers., III, xciii ; la partie latine est la lettre Clers., \\\, xciv (critique de V Aristarchits Samius de Roberval;. Or la copie de cette partie latine 'faite par Mer- senne et adressée à Mylon) est actuellement à la Bibliothèque Nationale; mais elle porte le n° 5i, et non pas le n" 52 indi- qué par le brouillon de dom Poirier. Sa cote dans la collection La Hire est 35 C ; c'était donc la Sq* pièce de cette collection (84 — 35 = 59), tandis que l'Exemplaire de l'Institut marque la 60' lettre de La Hire comme étant l'original, et la 58' comme correspondant à la partie française. L'ordre était donc le sui- vant : 58, partie française; 5q, copie de la partie latine; 60, autographe de la partie latine. Cette dernière partie était donc bien séparée de la première; lo s du classement fait sous la Révolution, on eut l'intention de l'en rapprocher, puisqu'elles avaient fait partie du même envoi : mais, probablement par inadvertance, on numérota en réalité les trois lettres dans le même ordre (5o, 5i, 52 .
Quant au second document que nous offre le MS. fr. 20843, c'est, au début, un extrait des procès-verbaux des séances de la Commission temporaire des Arts, pendant l'année 1794, avec
I. C'est par erreur que, sur les tableaux p. lvii et lxi de V Introduction du premier volume, la lettre 60 de La Hire, 52 de Poirier a été marquée comme correspondant à Clerselier. III, xr v, c'est-à-dire au texte français de la lettre III, xciv. et non à cette dernière lettre. Le texte français est une version de Clerselier, qui ne représente nullement une m-nute de Des- cartes.
�� �