Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, II.djvu/182

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148 Correspondance. iii, 391-392.

(i'entens de l'Efcrit dont vous auez pris la peine de tranfcrire vne feuille pour me l'enuoyer, & de fes fehi- blables), que ie ferois des injures que me diroit vn perroquet pendu à vne feneftre pendant que ie paiTe par la rue. Et ie vous prie de ne me point enuoyer cet 5 Efcrit, ny aucun de pareille eftofFe ; non pour ce que i'aurois quelque fafcherie en les lifant, car au con- traire ils me donnent de la joye & de la vanité ; d'au- tant que ie fçay que telles gens n'ont couftume de s'attaquer qu'aux chofes qu'ils iugent les plus excel- 10 lentes; mais ie les ellime fi peu, que ie ne veux point prendre la peine de les lire, & ie ne veux pas non plus vous prier d'y perdre du temps; mais fi vous les auez défia lus, & que vous y ayez rencontré quelque chofe à quoy vous iugiez que ie doiue répondre^ vous m'o- 1 5 bligerez de me l'écrire.

|La méthode de Monfieur de Fermât pour trouuer deux nombres tels que les parties aliquotes de l'vn foient réciproquement égales à l'autre, fe rapporte à la mienne^, & n'a rien de plus ny de moins; mais celle 20 dont il vfe pour en trouuer dont les parties aliquotes faflent le double "', ne peut feruir pour en trouuer aucuns autres que 120 & 672, ce qui fait iuger qu'il n'a pas trouué ces nombres par elle, maispluftoft qu'il

I i'entens] à fçauoir. — 8- pas non plus] voudrois pas. —

9 d'autant que om. — g- i3 après prier] non plus aj. —

10 n'ont... s'attaquer] ne s'at- i5 iugiez] penfiez. — 24 n'a] ne taquent iamais . — 11 veux les a. — trouué] trouuez. — ces point] daigne pas. — 12 veux nombres om.

a. Voir plus haut, p. 9?, 1. 12, ei Œuvres de Fermât, t. II, p. 22.

b. Voir plus; loin, lettre CXXIV (C/er5., p. 436-437), et Œuvres de Fermât, t. II, p. 21.

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