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28o Correspondance.

probablement trouvé par Sainte-Croix, que Descartes avait construit le quatrième. Mais pour Fermât, à qui ces questions étaient familières de- puis longtemps, il était d'autant plus aisé d'affirmer que, pour trouver ce quatrième nombre, il avait la même méthode que Descartes, qu'en réalité il n'y a guère moyen d'en concevoir une autre.

3» Enfin, pour la quatrième question de Sainte-Croix, quand Descartes demandait comment Fermât avait eu connaissance du véritable sens de cette question, il ignorait que la correspondance de Fermât à ce sujet re- montait également à i636 (voir ses lettres à Mersenne du i5 juillet et du 2 septembre. Œuvres de F., t. II, p. 29 et 57). La supposition faite par Fermât était dès lors tout à fait naturelle.

��CXXXII.

Descartes a Fermât.

[27 juillet i638.]

Texte de Clerselier, tome III, lettre 63, p. 347-348.

Sans date dans Clerselier; mais le post-scriptum de la lettre précé- dente montre qu'elles ont été envoyées l'une avec l'autre, c'est-à-dire le aj juillet i638.

Monfieur,

le n'ay pas eu moins de joye de receuofr la Lettre par laquelle vous me faites la faueur de me pro- mettre voftre amitié % que fi elle me venoit de la part d'vne Maiftreffe, dont i'aurois paffionnément defiré les bonnes grâces. Et vos autres Efcritsqui ont précédé me font fouuenir de la Bradamante de nos Poètes, la- quelle ne vouloit receuoir perfonne pour feruiteur, qui ne fe fuft auparauant éprouué contre elle au combat.

a. Lettre perdue, mentionnée plus haut, p. 25o, 1. 3.

b. Cf. VOrlando inamorato de Berni, et VOrlando furioso de l'Arioste.

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