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•288 Correspondance. i. "■•

» surpassé luy-même dans cet écrit, et que ce petit traité renfermoit toutes » les méchaniques, excepté la seule force de la percussion [en marge : I' Lettre MS. du P. Mersenne). »

( Tome II, page 455) : « Sa maison étoit une école de vertu et de doctrine

» pour eux (ceux qui le servaient) : et le Maître, non content de les rendre

» sçavans et gens de bien, se chargeoit encore de faire leur fortune et de

» leur procurer de bons établissemens. {En marge : Lettr. MSS. de Mers.

» à Desc. du i . Août i638). C'est pourquoy il y avoit toujours beaucoup

» d'empressement et de brigue à se mettre à son service, et nous voyons

1) que lors qu'il étoit en Hollande, on alloit à Paris implorer le crédit du

1) Père Mersenne, pour obtenir une place parmi ses valets, comme une

» condition fort heureuse. De son côté il les traitoit avec une indulgence

» et une douceur, qui les assujétissoit par amour. »

(Ib., page 45-j) : « Après le sieur Gillot, M. Descartes eut le Limousin, » qui luy avoit été envoyé de France en i638 par le P. Mersenne.» (En marge : Lettr. MS. de Mers. Août i63S).

��cxxxv.

MoRiN A Descartes.

Paris, 12 août i638. Texte de Clerselier, tome I, lettre ôi, p. 221-234.

« Réplique de Monfieur Morin à la refponfe de M. Descartes », dit Clerselier. Voir la lettre CXXVII du 1 3 juillet ci-avant, p. ig6. Descartes répliqua à son tour, le 12 septembre ., par la lettre CXLIII ci-après.

Monfieur,

l'ay lu vos réponfes à mes objeélions fur voftre nouuelle dodrine de la Lumière, auec toute l'atten- tion qu'il m'a efté poffible, tant pour le mérite du fujet, que pour rendre l'honneur qui eft dû à tout ce qui part de voftre efprit, le plus fubtil & le plus

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