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III, 193-194.
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CXI. — 1er Mars 1638.

septième est une réplique de Monsieur de Fermat à ma première réponse touchant ma Dioptrique[1]. Le Révérend Père Mersenne vous fournira toutes celles de ces pièces que je ne vous envoie pas, ou bien, s'il lui en manque quelques-unes, je vous les enverrai sitôt que j'en aurai avis, afin que mon procès soit tout instruit.

Au reste, afin que vous puissiez plus commodément remarquer les [fautes de la dernière Lettre de Monsieur de Fermat, à laquelle je n'ai pas voulu répondre, pour la cause que vous verrez, je mettrai ici les principales.

Premièrement, où il dit que j'ai accommodé mon médium à ma conclusion, et qu'il me serait malaisé de prouver que la division des déterminations dont je me sers est celle qu'il faut prendre[2], d'où il passe incontinent à d'autres matières, il montre n'avoir point eu du tout de quoi répondre à ma première lettre, en laquelle j'ai clairement prouvé ce qu'il demande, en faisant voir qu'il ne faut pas considérer la ligne tirée de travers par son imagination, mais la parallèle et la perpendiculaire de la superficie où je fais la réflexion, pour la division de ces déterminations[3].

En l'article qui commence : Je remarque d'abord[4], il veut que j'aie supposé telle différence entre la détermination à se mouvoir çà ou là, et la vitesse, qu'elles ne se trouvent pas ensemble, ni ne puissent être di-

  1. Lettre XCVI, t. I, p. 463.
  2. Voir t. I, p. 464, 1. 2 1 , à p. 465, 1. 4.
  3. Voir t. I, p. 452.
  4. Art. 5 : t. I, page 466, 1. 16.