Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/532

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^ 20 Correspondance. ii, 3o6.

2° Dans cet alinéa (p. 5io, 1. 9-10), Descartes parle de Notulœ extempo- ranece qu'il a rédigées en comparant, avec les thèses de Voetius, le projet de réponse que Regius lui avait communiqué; il envoie ces Notulœ pour que son ami en fasse ce qu'il voudra. Or elles doivent être tout autre chose que son propre projet de réponse. Il est clair, en effet, qu'il l'a rédigé sur les thèses de Voetius, et sans guère se préoccuper de l'écrit de Regius, qxi'il a seulement parcouru et dont il n'approuve pas le plan général. Son travail encore inachevé, il s'est hâté de l'envoyer (cf. p. 509, 1. 7-10). Ce n'est sans doute qu'ensuite qu'il aura repris l'écrit de Regius, pour le rapprocher plus attentivement des thèses de Voetius, et c'est alors qu'il aura pris quelques notes rapides, qu'en tout état de cause il envoie à son ami. Ces notes sont perdues, ou bien s'il en avait gardé copie-, elles ont été cousues par Clerselier avec le projet de réponse (qui pouvait finir p. 5o3, 1. 17?).

On pourrait donc, avec assez de vraisemblance, détacher cette fin de la lettre CCLXVI, pour la placer entre les lettres CCLXVIII et CCLXIX. vers le commencement de février.

��CCLXVII.

Descartes a [Huygens].

Endegeest, 3i janvier 1642. AuTOGRAPHL, Philadelphie, collection F.-J. Dreer.

L'adresse manque, et par conséquent le nom du destinataire. Mais c'est l'auteur d'un Traité de l'usage des orgues {p. 52 1, l. i), c'est- à-dire Constantin Huygens. — Clerselier, t. II, lettre 5g, p. 3o6- 3o8, ne donne ni ce nom ni la date; mais son texte fournit quelques variantes. — Un fac-similé de l'autographe nous a été envojé de Philadelphie par le possesseur lui-même, Ferdinand Julius Dreer.

Monfieur,

le ne m'eflonne plus qu'on contredife a mes efcrits, & que mes opinions rencontrent des aduerfaires,

3 beaucoup d'aduerfaires.

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