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Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/602

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')C}0 Correspondance. h, 3û5.

affin qu'elle ne paruft pas fi efloignée de l'expérience. C'eft monftrer puérilement qu'on a enuie de reprendre, & qu'on n'en a aucune matière, que de s'arefter a re- prendre de telles chofes.

Pour ce que vous me demandez du ied des eaux^, ie 5 ne vous en puis rien déterminer; car cela dépend de quelques expériences que ie n'ay iamais faites, & il me faudroit auoir plus de reuenu que le Roy de la Chine, il ie voulois entreprendre de faire toutes celles qui me pourroient eilre vtiles a la connoilTance de la lo vérité ; il faut que ie me contente de faire les plus ne- celTaires, & que ie me mefure félon mon pouuoir.

"Vous ne m'auez encore rien mandé du Père Bour- din, ny de ce qui fe dit a Paris de mes 7" obiedions depuis qu'elles y font arriuées. t5

le viens de receuoir vne letre de M' de Candiffch^; mais il n'y met rien des lunetes; ce n'eft qu'vn com- pliment pour me conuier de publier ma Phyfique. On m'a dit aulTy que M"" Digby' eftoit remis en liberté, dont ie fuis fort ayfe. le fuis, 20

Mon Reu"^ Père,

Voftre tres-humble, & tres-affectionné feruiteur,

DESCARTES.

D'Endegeeft, ce 20 Oct. 1642. 25

i3-i4 Bourdin] B. — 14 : — 23 affedionnéj obeïli'ant. — 7'=] feptiefmes. — 16 .M'] Mon- 25 D'Endegeeft. . . 1642 omis. fieur. — 21 Reu Père] R. P.

a. Voir ci-après lettre CCXCV du 18 fJvrior 1643.

b. Cf. lettre CCLXXXVI.p. 585 ci-avant.

c. Voir plus haut. p. 5S2. 1. 26.

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