1,3 2^,-52;. CCLXXXIX. — ij Novembre 1642. ^c)^
de preuues, principalement de celles qui me pourroient ertre déplaifantes, comme ie vous auouë que feroit celle-là, pour ce que, vous ayant en très-grande eftime, ie ne pourrois penfer que vous euffiez delîein 5 de me blafmer, que ie ne crûlle, par mefme moyen, le mériter. Et bien que ie ne doute point que ce que i'ay écrit ne contienne plufieurs fautes, ie me fuis toutes- fois perfuadé qu'il contenoit auffi quelques veritez, qui donneroient fuiet aux efprits de la trempe du
10 voftre, & qui auroient autant de franchife que vous, d'en excufer les défauts. Ce que ie me fuis perfuadé de telle forte, qu'en écriuant, il y a quatre ou cinq mois, au R. P. Charlet, touchant les obiedions du P. Bourdin, ie le priay, fi fes occupations ne lui per-
i5 mettoient qu'il examinaft luy-mefme les pièces de mon procès^ qu'il vous en vouluil croire, vous & vos femblables, plutoll que les femblables de mon aduer- faire; & ne nommant que vous en ce lieu-là, il me femble que ie monftrois affez que vous eftes celuy de
ao tous ceux de voftre Compagnie que i'ay l'honneur de connoiftre, duquel i'ay efperé le plus fauorable iuge- ment. Il y a quatre ou cinq ans que vous me fiftes l'honneur de m'écrire vne lettre qui me donna cette efperance, & i'ay efté maintenant rauy d'en receuoir
25 vne féconde qui me la confirme. le vous fupplie tres- humblement de croire que ce n'a eftéqu'auec vne très- grande répugnance que i'ay répondu à ces feptiémes obiedions qui précèdent ma lettre au R. P. Dinef^,
a. Lettre perdue.
b. Voir lettre CIX ci-avant, t. I, p. 558.
c. Dans la seconde édition des 3fe</jVa//oMei (Elzevier, 1642).
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