Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/635

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

10

��r5

��11,5+6. CCXCV. — i8 ou 19 Février 1643. 62^

tement, car allant fort vite elles lemblent toufiours

eflre vn cylindre.

l'adioùterois auffi que les proportions que i'ay tan-

tofl déterminées ne font pas iuftes, à caufe que l'adion 5 de la pefanteur diminue a mefure que les cors le

meuuent plus vifte, & auffi à caufe que lair leur refifte

dauantage. Mais ie crov que la différence que cela

peut caufer, en la defcente de l'eau dans vn tuyau de

quatre ou cinq piez. neft guère fenfible. Ces chofes pofees, ie calcule ainfi le iet horizontal

du tuyau A B.

Puifque chaque goûte d'eau fort deux fois auffi

vite par le trou B, quand le tuyau eft tout plein, que

quand il n'eft plein que

iufques à F, eflant con- duite de B vers E par

la fituation de ce trou,

elle doit continuer par

après àfemouuoirdeux 20 fois auffi plus vifteen ce

fens-là. De façon que, li

par ce mouuement elle

arriue, par exemple, au

point E au bout d'vne 2 5 minute, quand le tuyau

eft; tout plein, elle arri-

uera iuftement au point

N, qui efl la moitié de la ligne B E, au bout de la

mefme minute, fi le tuyau neft plein que iufques à F. 3o Mais, auec cela, elle a auffi vn autre mouuement que

luy donne fa pefanteur, & qui fait que, pendant cette

���^2î=xv

��� �