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142 Correspondance 111,107-108.

��CCCLVIII.

Descartes au P. [Dinet]. [Paris, octobre 1644/

Texte de Clerselier, tome III, lettre 20, p. 107-108.

  • A vn Reuerend Pere Iesuite », dit Clerselier, sans nom ni date.

Mais la lettre suivante donne le nom du destinataire; et il suffit de les lire l'une et l'autre, ainsi que la précédente, pour voir que toutes trois ont été envoyées en même temps. Voir prolégomènes, p. i3y et p. 143.

Mon Reuerend Pere,

Voicy enfin les Principes de cette malheureufe Phi- lofophie, que quelques-vns ont tafché d'étouffer auant fa naif|fance. I'efpere qu'ils changeront d'hu- meur, en la voyant, & qu'ils la trouueront plus inno- 5 cente qu'ils ne s'eftoient imaginé. Ils y trouueront peut-eftre encore à redire, fur ce que ie n'y parle point des animaux ny des plantes, & que i'y traitte feule- ment des corps inanimez ; mais ils pourront remar- quer que ce que i'ay obmis, n'eft en aucune façon ne- 10 ceffaire pour l'intelligence de ce que i'ay efcrit. Et en- core que mon traitté foit affez court, ie puis dire pourtant que i'y ay compris tout ce qui me femble eftre neceflaire pour l'intelligence des matières dont i'ay traitté, en forte que ie n'auray iamais plus befoin <5 d'en efcrire.

I'ay eu, ces iours paffez, beaucoup de fatisfacrion d'auoir eu l'honneur de voir le Reuerend Pere Bour-

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