Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, IV.djvu/633

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

CDLXIX. — . 21 Février 1647. 619

traînait, & les foirs aux feflins & aux bals, qui font des diuertiffemenis tres-incommodes a ceux qui s'en peuuent donner de meilleurs, mais qui incommodent moins, lorj- qu'on le fait pour & auec des perfonncs de/quels on n a 5 point fuiet de fe méfier. Q'eji pourquoy i'ay plus de com- plaifance icy que ic n'auois à La Haye.

le ferois toutefois plus ai/e de pouuoir employer mon tems à la leclure du Hure de Regius 3 & de vos fentiments là-dejfus. Si ic ne retourne à La Haye le/le qui rient b ,

10 comme ic n en puis rc /'pondre, quoyque ic nay point changé de refolution, parce que cela dépend en partie de la volonté d'autrur <S' des affaires publiques, ic tafcherav de me faire venir celuy-là par les vaiffeaux qui vont d'Am/lcrdam a Hambourg, & i'efpcre que vous me fere~ L la faueur de

i5 m'enuoyer ceux ci par l ordinaire. Toutes les fois que ic lis vos eferits, ic ne faurois m' imaginer que vous pouuc~. en effet, vous repentir de les auoir fait imprimer, puifqu il c/l impofjible qu enfin ils ne foient receus & apportent de l'vtilité au public.

20 / ay rencontré depuis peu icy vn feul homme qui en auoit veu quelque chofe. C'ejl vn docleur en médecine, nommé Weis, fort fauant auffi. Il m'a dit que Bacon luy a premièrement rendu fufpecle la philo fophie d'Arifote, & que vo/lre méthode la luy a fait entièrement reietter, &

2 5 l'a conuaincu de la circulation du fan g, qui détruit tous les anciens principes de leur médecine; c'e/l pourquoy il auouc dy auoir confenti à regret. le luy ay prejlé a cette

[6 pouuezj pourez (F. de C).

a. FunJamenta Phj'sices. Voir ci-avant, p, .^oo. 1. 24.

b. L'absence d'Elisabeth avait d'abord été limitée à six à sept mois, disait-elle. (Ci-avant, p. 448, 1. 6.)

�� �