Aller au contenu

Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, IX.djvu/224

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

|AVERTISSEMENT

DE L'AVTEVR[1]

TOVCHANT LES CINQVIEMES OBJECTIONS[2]


Auant la premiere edition de ces Meditations [3], ie deſiray qu'elles fuſſent examinées, non ſeulement par Meſſieurs les Docteurs de Sorbone, mais auſſi par tous les autres ſçauans hommes qui en voudroient prendre la peine, afin que, faiſant imprimer leurs objections & mes réponſes en ſuite des Meditations, chacunes ſelon l'ordre quelles auroient eſté faites, cela ſeruiſt à rendre la verité plus euidente. Et encore que celles qui ne furent enuoyées les cinquiémes ne me ſemblaſſent pas les plus importantes, & qu'elles fuſſent fort longues, ie ne laiſſay pas de les faire imprimer en leur ordre[4], pour ne point deſobliger leur auteur, auquel on fit meſme voir, de ma part, les épreuues de l'impreſſion, afin que rien n'y fuſt mis comme ſien qu'il n'approuuaſt ; mais pource | qu'il a

  1. C'est-à-dire de Descartes lui-même.
  2. Imprimé seulement dans la première édition (1647), aussitôt après les Réponſes aux quatriémes Objections, et à la place des Cinquiémes Objections, lesquelles sont rejetées après les Sixiémes (p. 342-391) et forment la dernière partie du volume (p. 397-591).
  3. L'édition latine de 1641, à Paris, chez Michel Soly.
  4. Objectiones quintæ Petri Gaſſendi Dinienſis Eccleſiæ Præpoſiti & acutiſſimi Philoſophi. a pag. 355 ad 492. — Reſponſiones, a pag. 493 ad 551 (1re édit.)