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Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, V.djvu/276

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202 Correspondance.

��DXXXVI.

��I, 4*53.

��Descartes a [Huygens?] [ir348:]

Texte de Clerselier, tome I, lettre lo?, p. 4S8-400.

« A Monsieur "* », dit Cler^selier, sans donne}' de nom ni de date. Descartes sollicite la grâce d'un paysan coupable de meurtre, et s'adresse pour cela à un familier du prince d'Orange, peut-être Huygens, peut-être Wilhem, peut-être même ]'an Zurck, proprié- taire du château de Bergen, non loi)i d'Egmond. Quant à la date, elle est impossible à déterminer exactement, à moins qu'on ne la retrouve dans des archives judiciaires de Nord-Hollande. Descartes devait être installé depuis quelque temps à la campagne, et bien connu dans le voisinage, pour qu'on s'adressât a lui en toute confiance.

Monfieur,

le fçay que vous auez tant d'occupations, qui valent mieux que de vous arrefter a lire des complimens d'vn homme qui ne fréquente icy que des payfans, que ie n'ofe m'ingerer de vous écrire, que lors que i'av 5 quelque occafion de vous importuner. Celle qui fe pre- fente maintenant efl pour vous donner fuiet d'exercer voflre charité en la perfonne d'vn pauure pavfan de mon voifinage, qui a eu le mal-heur d'en tuer vn autre. Ses parens ont deiTein d'auoir recours a la cle- lo mence de fon AlteiTe , afin de tafcher d'obtenir fa grâce, & ils ont defiré auffi que ie vous en écriuiïTe, pour vous fuplier de vouloir féconder leur requefte d'vn mot fauorable. en cas que l'occafion s'en pre- tente. Pour moy, qui ne recherche rien tant que la i5

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