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Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, V.djvu/345

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i^i3.j-i4o. DLL — 31 Mars 1649. jji

m'acquitterdemondeuoir. Ainfi ie fuplie tres-humble- ment V. A. de me faire | tant de faueur, que de m'inf- truire de tout ce en quoy elle iugera que ie luy puis rendre feruice, à elle ou aux fiens, & de s'afTurer

5 quelle a furmoy autant de pouuoir, que fi i'auois efté toute ma vie fon domcftique. le la fupplie auffi de me faire fçauoir ce qu'il luy plaira que ie réponde, s'il ar- riue qu'on fe fouuienne des lettres de V. A. touchant le Souucrain Bien, dont i'auois fait mention l'an paffé

10 dans les miennes'*, & qu'on ait la curiofité de les voir, le fais mon conte de paifer l'hyucr en ce pays-là, & de n'en rcuenir que l'année prochaine. Il eft à croire que la paix fera pour lors en toute l'Allemagne, & fi mes dcfirs font accomplis, ie prendray au retour mon

1 5 chemin par le lieu où vous ferez, afin de pouuoir plus particulièrement témoigner que ie fuis, &c.

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Descartes a [Brasset].

[Egniond, 3i mars 1649.]

Texte de Clerselier, tome I, lettre 45, p. 140-141.

< A Monsieur Clianut », dit Clerselier, sans donner de date. Mais Descartes ne se serait pas adressé à Stockholm, pour avoir des nouvelles de ce qui se passait en France, tandis qu'il pouvait en recevoir directemait de La Haye, par les soins du résident Brasset. Celui-ci lui avait déjà écrit à ce sujet, au moins deux fois : le 2 mars {lettre DXLIII, p. 2g6 ci-avant), et vers le 23 ou le 24 [voir éclair- cissement, p. 325). Descartes lui répondit, sans doute, le jour même

a. Voir p. 91 ci-avant, note a.

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