Additions, 509
» où vous voyez que X tient la place de B. Ainsi, en l'exemple du M. I., » auquel
— X'" + bbx est esgal a ccc,
» sy on veut mettre 3aa en la place de bb, il faut supposer que ■—- soit » esgal a x", et par conséquent, x esgal a -7==- Et, en reformant l'equa- » tion, on trouue que
— y + 3a"j^ est esgal a 1/27 — ^,
» d'où il paroist euidament que sa reigle n'est qu'vn eschantillon de celle » de Monsieur Viete. »
« Toutesfois, pour oster la veue de ce larcin, il s'est serui d'vne ruse; » car, au lieu de supposer d'abord x esgal a TTFfo il a supposé ^^^ esgal a » if^. Mais il n'est pas difficile de la descouurir, puisqu'auant que de » reformer l'équation par le moyen de ceste hypothèse, il faut conclure » que X est esgal a -j^.
n Prenons de rechef ceste autre équation :
A" o — A" B — A H + K,
» et qu'il faille mettre S en la place de B. le suppose que ^-S soit esgal a » A A, et, par conséquent
��- E"- + E" S + E I/^IH:: esgal a '^.
» Apres tout, vous deuez obseruer que ceste réduction sert de fort peu » a la resolution des problèmes géométriques, et que son principal » employ est dans les nombres, lorsqu'elle se peut faire sans rencontrer » de fractions; et c'est pour ceste raison que Monsieur Viete aduertit, des » le commancement du liure De equationum emendatione , qu'encor que » ce qui sert aux nombres se puisse, le plus souvant, appliquer aux gran- » deurs, toutes fois que son principal dessein en cest ouvrage est d'ensei- » gner ce qui peut faciliter l'analyse des équations exprimées par nombres, » et qu'aillieurs il traictera de ce qui peut rendre les constructions geome- » triques plus aisées. Voicy ses paroUes" : Fere autem quce prosunt Geo- » metrœ ad eùjATiyavt'av, prosunt et Arithmetico, vel etiam e contra. At n etiam de effectionibus geometricis dicetur specialius suo loco. Nunc » autem circa numerosam analysin magis esse intentum, 7tostri est ins- » tituti. »
« On auroit eu de l'obligation au Si(eur) Desc. , s'il eust inuenté, par sa » Méthode, les belles choses qui estoient dans l'œuure dont M. V. faict icy » mention ^ Mais sans doute il n'en a poinct d'autre que celle de discuter,
a. "Viete, p. 127.
b. Effectionum geometricarum canonica recensio, publiée par Viete en 1593, avec le Supplementum Geometrice (p. 22i)'2Sj de l'édition de 1646J.
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