248 Lettre apologetiqve s»-î«-
la haine des luges qui ont rendu G. Voëtius & De- matius criminels; | ce font les act.es écrits de leur main, lefquels ils n'ont point iufques icy defauoùez % qui les rendent manifeftement coupables d'auoir tafché de corrompre Schoock, & mefme de l'auoir 5 corrompu, pour donner vn faux témoignage contre moy. Car, premièrement, pour connoiftre ce que Voëtius a voulu que Schoock affuraft en juftice, il faut feulement confiderer que, dans le principal de ces acr.es, qui eft vne forme de témoignage écrite 10 de la main de Voëtius, & qu'il a enuoyée à Schoock pour la fuiure, il veut expreffement qu'il affure que c'eft motu proprio & fponte fuâ b , de fon propre mou- uement, qu'il a entrepris d'écrire contre moy; & qu'il a fait fon liure, partie à Vtrecht, & partie à Gro- i5 ningue : Et quidemfolwn, ita vt nec D. Voëtius nec quif- quam alius eius autor, Jîue in totum,Jiue ex parte fuerit, aut quod ad materiam, aut quod ad difpojitionem, aut quod adjiylum c : & ainfi qu'il nie que Voëtius luy ait fourny aucune matière. A quoy on peut adjoûter vne lettre 20 du mefme Voëtius, écrite à Schoock, en datte du 21 Ianuier 164$, laquelle Meilleurs du Sénat Aca- démique de Groningue ont fait imprimer, dans le Bonœ Jidei facrum d 7 page 35, où font ces mots : Summa hue redit. Te ex re confilium cepijjc & Jîatuijje 25
a. Voir toutefois ci-avant, p. 228, note a.
b. Tome IV, p. 199, 1. 9.
c. Ibid., 1. 10-1 3.
d. Bonœ Jidei facrum, five documenta omni exceptione majora, veritatis & innocentiœ Samuelis Marejii, in caufà Schoockio-Voetianâ, neenon ejuf- demferia 6 chrijliana tîravofû<iortç adC. V. D. Gisb. Voetfuper libello quem haud ita piè Pietatis nomine nuper infcripfit. (Groningue, J. Nicolai, 1646, in-8.)
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