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35 Avx Magistrats d'Vtrecht. 25}

le liure de Schoock efl compofé. Et on le peut encore voir, par vne autre lettre du mefme Voëtius, écrite cinq mois après, à fçauoirle 2$ Nouembre 1642, lors que le liure de Schoock eftoit fous la prefle a ; car on y

5 trouue ces mots . Particulares opiniones Cartejîj venti- lare, alterius ejîoperis & injîiiuti. Tu mode remitte nobis nec verba nec promiffa, fed excerpta Ma & chartas quas tecum hinc abjlulifli. Lacuna fi qucejît in generali fciogra- phiâ huius methodi, nos dabimus opérant vt hîc fupplea-

'o mus, nifi tufuppleueris. Et hœc abundè fuffîcient hac vice; particulares difputationes non curamus. A quoy répond ingenieufement Monfieur Defmarais : Quidergo ? mer a conuicia. Ainfi, Ton voit que le deffein de tout le liure n'a pas dépendu de la volonté de Schoock, qui euft

• 5 defiré d'impugner mes opinions en particulier, & cela auroit efté plus honnefle; mais de celle de Voëtius, qui a feulement voulu qu'on parlait de moyen gêne- rai, & qu'on employait tous ces lieux communs d'in- uecT.iues, pour tafcher de me rendre odieux; & que,

20 par confequent, il en elt l'autheur principal.

Si ces preuues, qui ne confiftent qu'en des aétes écrits de la main de Voëtius, & qu'il ne defauoùe point, ne font pas fuffifantes pour le conuaincre, mille

1 2-1 3 En marge : Vltima patientia, pag. 413 (Edit. Clers.).

» recentiores ea inveniri,fic faltem uti Stoïcorum placita apud alios philo- » fophos, à quibus verbo fcepè & phrafi paradoxâ dijfentiebant. » (Ultima patientia, p. 412.)

a. Cette nouvelle lettre de Voet commence, en effet, ainsi : « Sudat » libellus tuusfttb p-œlo, tanto magis quod coarâetur undique nobifcum, » nef tiens quid refponfurusjit typographo focias chartas pofcenti, qnas à » corporefuo divul/as Groeningam avolaffe conqueritur. Vtinam, vtinam » nunquam tibi illasrejlituijj'et D. Waterlaet. » (Ultima patientia, p. 41 3.)

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