Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, VIII.djvu/672

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ÉCLAIRCISSEMENT

��Aux Archives d'Utrecht, on conserve, en un cahier MS. de 90 pages et demie, une traduction flamande de cette même lettre. L'écriture est d'un copiste, mais Descartes l'a relue, en y mettant çà et là quelques annota- tions de sa main. C'est ainsi qu'il a corrigé Dinet (p. 222, 1. 1), le copiste ayant écrit dient (sic) ; quelques lignes plus bas, il a ajouté le mot regulen (ibid., 1. 10), laissé en blanc. Il a ajouté, en marge, Pietas in parentem (p. 23o, 1. i5), omis dans la traduction ; et de même pour d'autres titres : Tribunal iniquum (p. 234,1. 17-18, et p. 240, 1. 25), Retorfio calumniarum (p. 235, 1. 7), Admiranda Methodus (p. 258, 1. 24). Il a aussi ajouté un nom propre oublié, Dematius (p. 234, 1. 11), ainsi que Içs deux citations, également omises, fcelerata manits et Jcenœ fervire (p. 245, 1. i5). Enfin il a rajouté le mot Methodum, que le copiste avait passé dans la citation du Bonce fidei Sacrum (p. 249, 1. 2), et il a rétabli ce mot Methodus, qui avait été traduit en flamand « de ordre » (p. 258, 1. 18, 19, etc.). Mais ce qui importe le plus, c'est que Descartes a signé lui-même cette traduction, ajoutant ces mots, de sa main, à la dernière page :

Mijne Heeren V. E. Seer ootmoedigen ende verplichten dienaer

DESCARTES. Gefchreven tôt Egmond, den 2 1 Februarii 1648.

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