6 14 Vie DE Descartes.
était de la main de Condorcet : de même c'est une page de Condorcet encore, tirée de son Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain, que Lenoir invoque, p. 192-193, pour mettre sous l'autorité d'un grand nom le projet qu'il réalisa d'un Jardin Elysée, ou tout simplement d'un Elysée.
��XVI.
Tombeau a Saint-Germain-des-Prés.
(,819.)
Les restes de Descartes demeurèrent dans le Jardin du Musée des Monuments français (voir ci-avant, p. G 12-6 14), de 1792 à 18 19. Voici ce que l'on trouve, à ce sujet, dans la Description historique et chronologique des Monumens de sculpture, réunis au Musée des M onumens français, par Alexandre Lenoir, Fondateur et Adminis- trateur de ce Musée, (p. 229-231 de la y"" édition. An XI-i8o3, de
la République).
N° 180.
De Sainte-Geneviève.
Médaillon en terre cuite, de René Descartes, mort en Suède en i65o, posé sur une espèce de colonne en marbi-e blanc, sur laquelle on lit les inscriptions suivantes.
La première, qui est en latin, est du Père Lallemand, chanoine régulier de Sainte-Geneviève ; la seconde, eu français, est de Gaspard Fieubet, conseiller d'État, mort en i6g4.
Suit le texte des deux inscriptions, publiées ci-avant, p. Go5-6o6, dans l'ordre inverse.
Lorsque le Musée des Monuments français fut supprimé, les restes de Descartes furent transportés dans l'église la plus proche, qui était Saint-Germain-des-Prés, le 26 février 1819, ainsi que l'atteste le document qui suit :
EXTRAIT DU « MONITEUR » DU 1*' MARS 1819 (p. 247).
Procès-verbal de la remise, à MM. les commissaires de M. le préfet de la Seine, des restes de Descartes, Mabillon et Mont- faucon, qui étaient déposés dans le jardin des Petits- Augustins.
« En vertu des instructions de Son Exe. le ministre secrétaire
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