Page:Descartes - Discours de la méthode, éd. 1637.djvu/437

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je veux faire ces ovales plus ou moins grandes, & de ce point F, comme centre, je décris un cercle qui paſſe quelque peu au-delà du point A, comme par le point 5; puis de ce point 5 je tire la ligne droite 56, qui coupe l’autre au point 6, en ſorte que A6 ſoyt moindre que A5 ſelon telle proportion donnée qu’on veut, à ſavoir ſelon celle qui meſure les réfractions ſi on s’en veut ſervir pour la dioptrique. Après cela je prends auſſi le point G en la ligne FA du coſté où eſt le point 5, à diſcrétion, c’eſt-à-dire en faiſant que les lignes AF & GA ont entre elles telle proportion donnée qu’on veut. Puis je fais RA égale à GA en la ligne A6, & du centre G décrivant un cercle dont le rayon ſoyt égal à R6, il coupe l’autre cercle de part & d’autre au point 1, qui eſt l’un de ceux par où doit paſſer la première des ovales cherchées. Puis derechef du centre F je décris un cercle qui paſſe un peu au-deçà ou au-delà du point 5, comme par le point 7, & ayant tiré la ligne droite 78 parallèle à 56, du centre G je décris un autre cercle dont le rayon eſt égal à la ligne R8, & ce cercle coupe celuy qui paſſe par le point 7 au point 1, qui eſt encore l’un de ceux de la meſme ovale ; & ainſi on en peut trouver autant d’autres qu’on voudra, en tirant derechef d’autres lignes parallèles à 78, & d’autres cercles des centres F & G.


Pour la ſeconde ovale il n’y a point de différence, ſinon qu’au lieu de AR il faut de l’autre coſté du point A prendre AS égal à AG, & que le rayon du cercle décrit du centre G, pour couper celuy qui eſt décrit du centre F & qui paſſe par le point 5, ſoyt égal à la ligne S6,