nes, ſe meſle avec le ſang qu’elles contienent, & par ce moyen en augmente la quantité. Ceux qui ont tant ſoit peu ouy parler de la Medecine, ſçavent outre cela comment le cœur eſt compoſé, & comment tout le ſang des venes peut facilement couler de la vene cave en ſon coſté droit, & de là paſſer dans le poumon, par le vaiſſeau qu’on nomme la vene arterieuſe, puis retourner du poumon dans le coſté gauche du cœur, par le vaiſſeau nommé l’artere veneuſe, & en fin paſſer de là dans la grande artere, dont les branches ſe reſpandent par tout le corps. Meſme tous ceux que l’authorité des Anciens n’a point entierement aveuglez, & qui ont voulu ouvrir les yeux pour examiner l’opinion d’Herveus touchant la circulation du ſang, ne doutent point que toutes les venes & les arteres du corps, ne ſoient comme des ruiſſeaux, par
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