Page:Deschamps, Émile - Œuvres complètes, t5, 1874.djvu/355

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NOTES DE MACBETH. 3i7 III Page 83. Qu’entends-je? n’est-ce pas le cor d’un Écossais! Immédiatement après la grande scène entre Malcolm et Mac- duff, je fais arriver Lénox qui apporte des nouvelles de l’Ecosse, qu’il a abandonnée par suite des cruautés de Macbeth, pour se rallier à la cause du jeune prince. Dans Shakspeare ces deux scènes sont séparées par une autre scène fort courte dans laquelle un médecin vient annoncer que le roi d’Angleterre est occupé à imposer les mains à une foule de malheureux pour les guérir des écrouelles. J’ai supprimé cet incident c[ui interrompt sans nécessité le cours de l’action. J’ai retranché encore, vers le milieu du quatrième acte, une scène où les assassins envoyés par Macbeth égorgent la femme et les enfants de Macduff. C’est une froide horreur qu’il âst inutile de montrer aux j’eux, puisque le récit en doit être fait avec tant de pathétique dans la grande scène qui termine cet acte et dont il vient d’être question. Pour rendre cette fin d’acte plus intéressante encore, je fais passer au fond du théâtre l’armée anglaise, à la tête de la- quelle va se mettre Malcolm pour entreprendre la conquête de son royaume. Ce tableau m’a paru devoir jeter du mouvement scénique après la scène de larmes qui vient d’avoir lieu. ACTE CINQUIÈME. I Page 90. Ce sommeil accomplit les actes de la vie. Je me suis laissé entraîner à mettre dans la bouche du mé- decin quelques vers qui peignent les phénomènes du somnan- buJismé que Shakspeare n’a fait qu’indiquer. II Page 92. Elle a besoin d’un prêtre et non d’un médecin. Voilà un de ces vers tout faits dont je parle dans la pré- face, et qui se trouve dans toutes les traductions. C’est presque