Acheron , et c'est pour cela qu'Homère le nomme l'arbre de l'Achéron.
Les fleuves étaient autrefois comme ils le sont encore à présent, plus ou moins propres à la production de certaines herbes ou de certains arbres, c'est ainsi que les tamarins se multiplient beaucoup et deviennent très grands sur les bords du Méandre ; que l'Asope, en Béotie, produit des roseaux très longs, et que la persea ne se plaît que sur les bords du Nil. Il n'est donc pas surprenant que le peuplier blanc, le peuplier ordinaire et l'olivier sauvage aient paru d'abord, le premier sur les bords de l'Achéron, le second dans les Gaules, sur les bords de l'Éridan, et l'olivier sauvage sur ceux de l'Alphée.
Puisque nous avons parlé du grand autel, nous allons parcourir tous ceux qu'on voit à Olympie, et nous suivrons l'ordre qu'observent les Éléens dans les sacrifices qu'ils y offrent. Ils sacrifient d'abord à Vesta, et ensuite à Jupiter Olympien, sur des autels qui sont dans le temple ; troisièmement à Saturne et à Rhéa, sur un même autel; ensuite à Jupiter et à Neptune, aussi sur le même autel ;
le cinquième sacrifice s'offre à Diane et à Junon ; le sixième à Minerve Erganée : ce dernier est offert par les descendants de Phidias, qu'on nomme les Phaedryntes, parce que les Éléens les ont chargés de nettoyer la statue de Jupiter des ordures