Page:Description de la Grèce de Pausanias, tome 3, 1820.djvu/87

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enfants, et au-dessùs de ces sphinx les enfants de Niobé, qu'Apollon et Diane tuent à coups de flèches; les pieds du trône sont réunis par quatre traverses, dont chacune va de l'un à l'autre. Sur celle qui se présente d'abord à la vue en entrant dans le temple, on voit sept figures ; la huitième ayant disparu on ne sait comment. Ces personnages représentent probablement d'anciens combats; car les exercices auxquels ils se livrent, n'étaient pas encore en usage pour les enfants à l'époque où vivait Phidias : celui d'entre eux qui a la tête ceinte d'une bandelette, ressemble, dit-on, à Pantarcès, jeune Éléen que Phidias aimait, et qui remporta le prix de la lutte parmi les enfants, en la quatre-vingt-septième olympiade.

On a représenté sur les autres traverses le bataillon qui combattit avec Hercules contre les Amazones : le nombre des figures, y compris les Amazones, est de vingt-neuf; Thésée se fait remarquer parmi les compagnons d'Hercules. Ce trône n'est pas soutenu seulement par ses pieds, mais encore par un nombre égal de colonnes intermédiaires. On ne peut pas aller sous ce trône comme sous celui d'Amyclès, dont j'ai visité l'intérieur; des cloisons en forme de murs empêchent d'entrer sous celui d'Olympie.

La partie de cette cloison qui est