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Page:Description de la Grèce de Pausanias, tome 5, 1821.djvu/68

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lorsqu'il était sur le point d'épouser Alcmène, fit faire ce lit qui est l'ouvrage de Trophonias, Anchasien, et d'Agamède.

mais l'armée des Argiens se porta du milieu du Péloponnèse dans le milieu de la Béotie, et Adraste avait rassemblé des secours de Les Thébains disent que cette inscription y était autrefois. Ils montrent aussi le tombeau des enfants qu'Hercule avait eus de Mégare; ils racontent leur mort autrement que Stésichore d'Himère et Panyasis ne l'ont fait dans leur vers. Les Thébains ajoutent qu'Hercule dans sa fureur était prêt à tuer aussi Amphitryon, lorsqu'un coup de pierre qu'il reçut le fit tomber dans un profond sommeil ; cette pierre qu'ils nomment Sophronistéra, lui fut jetée par Minerve.

On voit aussi dans le même endroit des femmes représentées en bas-relief, elles sont presque effacées ; les Thébains les nomment les Pharmacides, et prétendent qu'elles avaient été envoyées par Junon, pour mettre obstacle aux couches d'Alcmène, elles l'empêchaient effectivement d'accoucher, lorsque Historis, fille de Tirésias, trouva le moyen de les tromper, en se mettant à pousser des cris de joie, et en disant, de manière à ce qu'elles l'entendissent, qu'Alcmène était accouchée; ces femmes ainsi induites en erreur, s'en allèrent, et alors Alcmène accoucha.

Le temple d'Hercule est dans le même endroit. Quant aux statues, l'une d'Hercule nommé Promachus, en marbre blanc, est l'ouvrage de Xénocrite et d'Eubius, tous deux Thébains ; l'autre en bois est très ancienne ; les Thébains croient qu'elle est de Dédale, ce qui me paraît