Page:Desmarets - Clovis ou la France Chrétienne.djvu/225

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


 
Pour le don precieux que par toy Dieu m’envoye,
Je dois bien, respond-il, te donner cette joye :
Et puis que ce lieu frais nous preste un doux repos,
Je pourray de plus loin reprendre mon propos.
Dans le dernier combat, qui d’une haute gloire
Honora Childeric sur les bords de la Loire,
Voulant d’un vaillant pere estre veû digne fils,
Je poursuis à vingt ans les saxons déconfis.
Une trop vive ardeur dans les fuyards m’engage.
Je suis, par les vaincus, surpris prés du rivage,