Stanhope justifie ensuite le peuple français du reproche d’athéïsme. Il distingue sa constitution des excès inséparables d’une révolution ; il ajoute que la nation a renoncé, par des décrets solemnels, à se mêler du gouvernement des autres états ; il défie tous les philosophes de ne pas sanctionner notre déclaration des droits, et finit par présenter, comme la base et la pierre angulaire de notre République, cette maxime sublime : Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’on te fasse.
L’opposition, dans la chambre des communes, n’y parle pas de nous avec moins de respect et d’éloges. “ Nous sommes vaincus par-tout, dit M. Courtenai, tandis que les Français déployent une énergie et un courage digne des Grecs et des Romains. À la bouche du canon, ils chantent leurs hymnes républicains. L’empereur et le roi de Prusse, avec tous leurs fameux généraux, et leurs troupes bien aguerries, n’ont pu battre le général Hoche, de qui n’étoit pourtant qu’un simple sergent, peu temps avant d’avoir pris le commandement. „
Si la louange qui plaît le plus est celle d’un