pas son pareil au monde, le fond des mers n’a plus de secrets pour nous, et nous pouvons voir à notre aise, au milieu de poissons, de crustacés, de coquillages de toutes sortes et de plantes marines, une infinité de petits mollusques, dont les œufs eux-mêmes servent de pâture à de plus gros qu’eux.
Ces mollusques sont les agents de salubrité de l’aquarium, ce sont eux qui, tout en vivant d’herbes, mangent les détritus animaux et végétaux qui, par leur décomposition, auraient bien vite enlevé à l’eau son principe essentiel, la pureté.[1]
CONSOMMATION DE LA GLACE DANS PARIS
Il y a peu d’années encore, la fourniture de la glace nécessaire à la consommation de Paris était monopolisée par deux propriétaires auxquels appartenaient les glacières de Saint-Ouen et Gentilly, et celles de Ville-Neuve-l’Étang ; aujourd’hui que la ville a fait construire des glacières, il n’en est plus ainsi, c’est entre les fortifications et le chemin de fer de Passy, non loin des lacs qui doivent les approvisionner, que ces immenses dépôts ont été organisés.
On aura une idée de leur importance lorsque l’on saura que l’intérieur de la glacière est de mètres, et qu’elle a été divisée en dix compartiments formant des cubes de mètres de côté, et contenant chacun million de kilogrammes de
- ↑ M. Nozahic, auteur de l’article sur l’aquarium, nous annonce qu’il va publier, à la fin de l’année, l’Annuaire zoologique de France, où le lecteur trouvera des détails intéressants sur la culture marine et terrestre. L’éditeur, Pick, de l’Isère.
