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PSEAVME CXXXIX.

Comme font les ferpens :
Vn venin croupift Tous leurs léures,
Du froid Afpic & des Couléures
Contre terre rampans.

Garde que la main fanguinaire
Du cruel, ô Dieu débonnaire.
Ne me puille toucher :
Defeni-moy, prelcruemavie
Des mechans, qui brûlent d’enuie
De me faire broncher.

Ces gens que l’orgueil fait méprendre,
One muflé des iaqs pour m’y prendre.
En mille lieux diuers
Ils tendent leurs rets de cordages :
Tous les chemins & : les paflàges
De pièges font couucrs.

Voyant ma vie ainfî prefTee,
I’ay dit ! à Dieu dans ma penfee,
Tu es mon Dieu pourtant.
Donc, Seigneur, en cette détreiîe
Reçoy la voix que ie t’ûdreiTe
Ma prière écoutant.

Eternel, mon prince & : mon maiftre,
Ta force admirable a faid naiftre
Monfalut defiré :
Au iour des plus fieres batailles
A mon chef des armes tu bailles,
Dontileftremparé.

Donc, Seigneur, ne vueille permettre
Qu’à fin le méchant puille mettre